Désertation d'un vampire affamé

Aingel gallopait a bride abattue dans le sens opposé de sa création épineusement mortelle ( ). Après un instant, il poussa un cris de douleur attroce, provenant du fin fond de se qui pourait resté de son âme. La douleur fut si forte qui tomba a la renverse, sur le sol en plein millieux de la clairière, se tenant l'endroit où aurait du se trouvé son coeur avec ses mains. On avait osé détruire son oeuvre, et se n'était surment pas le petit pécheur imbécile qui avait fait cela. La femme était-elle si puissante que cela? Couché au sol, le mort réfléchit, longuement. Le temps fillait, mais il n'en prenait pas compte, une seconde, une minute, une journée. C'était de pareille au même pour l'immortel. Si cette femme avait pu détruire ses "ronces" sylvaine, elle ne pouvait être qu'une mage très puissante ou....Le vampire ferma les yeux, la douleur lui transpercait toujours la chaire, mordante, il se constentra sur sa créature. Des images lui apparurent. D'abord, la femme qui prenait les ronce en bois pour les cassé avec une facilité innouïe, puis, le pécheur qui s'acharnait minablement sur le mure d'épine. Cette dénier image amusa le vampire, malgré son air neutre, il souriant intérieurement, les yeux fermés. L'éternel retourna a ses songes. Après une longue et intence réflexion, il ne put en déduire qu'une chose. La créature deigna enfin ouvrire les yeux, relevant la tête vers sa monture qui broutait innocament de l'herbe dans la clairière. Le mort se releva sur ses coudes, observant la clairière a l'entoure. Si la femme était bien celle qu'il croyait qu'elle était, elle viendrait a sa rencontre. Bien. Le dernier représentant directe de la première famille vampirique se remit sur ses jambes, avanca au milieu de la clairière. Dans un geste gracieux et magistral, il jeta les bras de chaque côté de son corp, parallé au sol, paume pointé vers le bas. Le tueur né au yeux couleur du levant rejeta la tête vers l'arrière, yeux fermé. Sa longue chevelure couleur nuit descendait jusqu'a ses fesses, les carréssant de leur pointe, ondulant doucement au grès des quatres vents. L'air grésilla, le vent changea de direction avant de revenir normale. Pendant un moment, il ne se passa plus rien. Puis, dans une bruissement magistral et un crépitement attroce. Des flamméche noire sortir du bout des doigts semi métalique et gantelé du mort-vivant, se dirigeant comme une multitude de serpent sombre et flamboyant vers les arbres, soulevant la terre au passage en quelque bout d'herbe. Aingel sentait ses forces diminué, mais il ne sent préocupait pas, il en avait assez pour finir son oeuvre. La terre et quelque arbre au allentoure se firent entouré les flames sombre, semblant recouvrire le vampire et sa monture dans un dome noir, brun et vert. Quand l'éclat disparu, il ne restait plus aucune trace de se qu'il venait de se passé, si se n'était qu'une proéminance sur le sol, une petite butte qui n'était pas la avant. Quelque arbres semblait avoir déserté aussi. Aucune trace de la jument noir et de son cavalier suceur de sang. Content de son oeuvre, Aingel observa la voute terreuse du dome qu'il avait créé, zébré de branchage d'arbre, formant un dome solide, sous terre. Le cheval, éffrayé, se cabrait brutalement en écumant et en poussant des hénissements de peur. Aingel s'approcha de la bête lentement, lui dictant de se calmé a vois basse. Quand le quadrupede arrêta de se cabré, le tueur s'en approcha, possa un main sur l'encolure du cheval, et, dans un mouvement rapide et puissant, il lui brisa la nuque. Puis, il alla cherché sa douce potence sanguignolante, enfonca ses canines proéminante dans la chaire de l'animal.

À l'endroit exact où se trouvait Aingel au moment où il était tombé sur le sol en hurlant de douleur, un halo de lumière violette d'une intensité inouïe illumina la clairière tout entière. La jeune déesse apparut au millieu du cercle de lumière, qui disparut aussi rapidement qu'il était apparu. Cherchant des yeux son ancien fidèle, Mayän scruta les alentours. sans pour autant le trouver. Il n'avait pu fuire plus loin, sinon elle y serait téléportée également. Ce vampire était donc forcément ici. Après un court moment, elle nota la présence d'un renflement sur le sol. Passant le plus clair de son temps libre à se promener ici, la jeune déesse avait fini par mémoriser l'endroit d'une manière très précise, et ce renflement ne faisait pas partie de ses souvenirs. Elle sentit également qu'on venait d'utiliser une très grande quantité de magie en cet endroit.

*Pauvre diable..aurais-tu gaspillé tes forces pour te cacher?*

Elle marcha sans bruit vers le renflement sur le sol. Elle prit tout son temps pour s'asseoir en tailleur devant la petite bosse . Le capuchon toujours bien en place sur sa tête, elle chassa une mèche rebelle qui dépassait pour ensuite prendre la parole d'une voix mélodieuse, envoûtante:

-Pourquoi une cachette si évidente? Tu voulais que je te trouve, n'est-ce pas, immortel?

Un sourire se dessina sur son visage, bien que personne n'eut le loisir de l'aperçevoir. Tout juste comme elle l'espérait, une fente s'ouvrit dans la butte et un escalier de racines se forma pour permettre à la jeune déesse d'y descendre. Le sourire carnassier de la jeune divinité s'élargit et elle prit tout son temps pour descendre, le tout se refermant derrière elle au fur et à mesure qu'elle disparaissait.

La déesse avait parlé, l'immortel l'avait écouté d'une oreille distraite, gardant sa plus grande attention sur la carcasse sanglante de son ancien compagnon. Comme il si attendait, la femme l'avait repéré, un peu moins rapidement qu'il ne se l'avait imaginé, mais tout de même. L'éternel ouvrit une bréche dans son dome protecteur, juste devant Mayän, se concentrant pour faire avancé des racines sous ses pieds au rythme de l'avancée de la jeune déesse. Une racine partait quand le pied de la dame se levait, remplacé par une autre où le pied allait se posé. La fente se referma dérière la nouvelle arrivante, replongeant l'alvéole dans les ténébres opréssant. Mais le vampire n'avait pas besoin de lumière, au contraire, il la fuillait. la Déesse n'en avait surment pas besoin non plus pour s'orrienté. Sans se retourné, Aingel acheva sa douce et macabre potence, vidant l'animal de se qui lui restait de sang. Quand il eut finit, l'idole de son culte posa le pied au sol. Le dernier représentant direct des Chride se retourna, se dirigeant d'une démarche fluide et fière, il s'abaissa devant sa divinité dans une longue révérance, avant de baisé la main de la "femme", d'un geste magistral qui se voulait polie envers l'influante dame. Avant de se reculé, le tueur claqua des doigts, produisant une petite flaméche noirâtre. Une racine sortit de la terre, se glissant sous les genou de Mayän, bientot suivit de plusieurs autre, formant un trone fait sur mesure pour la celle-ci.

"Puis-je vous offrire une chaise, Mayän?"

Demanda le vieux vampire d'un ton galant, gardant son air incensible et froid, il se laissa choir sur son propre "trone" sylvestre, relevant un jambe, posant sa cheville sur sa jambe, perpendiculaire, soutenant sa tête d'une main, il gardait son regard rougâtre sur la femme, coudes sur les accoudoires en racines entre-mélée.

"Bienvenu dans mon nouveaux repaire...Bien moins luxueux que l'ancien manoir familliale, par éxemple....Cela faisait longtemps que vous ne m'aviez plus rendu visite. Que me vaut l'honneur de cell-ci, si je puis me le permettre?."

Demanda le vampire d'une voix monotone et un peu lasse, n'exprimant aucune émotions, il n'en possédait pas. Le sang de sa monture lui avait redonné des froces, mais pas suffisament, c'était du sang humain qu'il lui fallait.

La jeune déesse ne s'asseya pas tout de suite. Elle détacha d'un geste las la broche qui retenait sa cape attachée autour de son cou, et révéla enfin son visage a son interlocuteur. Sa peau semblait aussi fragile que la porcelaine et aussi blanche que la neige, excepté deux petits points d'un rose très pâle au niveau des joues. Ses longs cheveux noirs tombèrent en cascades ondulées sur ses épaule. Son vêtement de voyage moulait merveilleusement ses courbes fines et gracieuses et comparé à la chaise, lorsqu'elle consentit enfin à s'y asseoir, elle paraissait véritablement minuscule. Ses grands yeux rougeâtre se posèrent sur Aingel, avec une certaine tendresse.

-Je n'ai pas eu autre motifs que de t'empêcher de faire une bêtise, comme plusieurs fois par le passé..

Une sorte de sourire nostalgique ourla les lèvres de la jeune femme, dévoilant une rangée de dents étincelantes. Elle claqua des doigts et une dizaine de torches s'allumèrent autour d'eux, éclairant l'abri d'une lumière aussi noire que les flammes qui se nourrissaient du tissu huilé enroulé autour du bois. Ayant suffisament de place pour s'asseoir en tailleur, la jeune déesse s'exécuta avec une certaine grâce dans ses mouvements, puis reprit la parole de sa douce voix mélodieuse.

-Ce jeune pêcheur avait une toute autre destinée que de périr sous tes crocs, Aingel Cridhe. Laquelle? Je l'ignore encore pour l'instant. Mais quelque chose m'a poussée a m'interposer..

Elle sonda le vampire d'un coup d'oeil. Il était encore faible, visiblement en grand besoin de sang humain. Elle s'étonna par contre de la puissance qu'il venait de dépenser, et de son état.

-Tu devrais normalement être extrêmement affaibli après deux transmutations, surtout la dernière...

Elle remarqua enfin la carcasse du cheval, tassé dans un coin a l'abri des yeux. Un sourire ironique apparut sur son visage.

-Je vois..

Elle se leva de la chaise et arpenta le repère de long en large en parlant d'une voix légère:

-Tu sais, tu as fais d'énormes progrès en alchimie depuis notre dernière rencontre. Ta transmutation était parfaite, et j'ai du utiliser beaucoup plus de force mentale que je croyais nécessaire..tu deviens redoutable, Aingel..

Aingel écoutait d'abord les remontrance de la déesse, sans bronché, comme figé dans le roc. Son expréssion facial était neutre, froide, glacial, impertubable. Son manque d'émotion avait de quoi déstabilisé un homme, mais Mayän était habitué a le voir ainsi, c'était comme sa qu'il était. Le vampire resta toujours de marbre, malgré les "compliments" de la divinité.

"Redoutable? Peut-être......Mais il me faudrait un vrai adversaire pour voir si je suis si retoutable.....Mais pour l'instant, j'ai besoin de sang...."

Dit-il d'une voix monocorde, se retournant vers la carcasse de son cheval qui commencait déjà a se faire harcellé par les verre blanc et les insects.

"De sang humain....Et il va me falloir trouvé une autre monture aussi.....Celle la fait son temps....Je crois bien que je n'irai plus très loin sur son dos...."

Blague morbide, ne provoquant même pas un petit retroussement de lèvres de la part de l'immortel. Reposant son regard sanglant sur la déesse, la suivant des yeux lentement.

"Malgré tout, je suis contente que mon oeuvre t'aille plus....Mais tu n'étais pas oubligé de la détruire, tu sais....Je tien tout de même a mes créations....."

-Je sais très bien à quel point tu tiens à tes créations, très cher Aingel, et c'est pour cela que j'en ai détruit une partie. J'ai toujours aimé jouer avec tes nerfs.

Contrairement au vieux vampire, la déesse aimait bien montrer qu'elle s'amusait, et éclata d'un rire cristallin. Elle écouta le reste de ce que Aingel lui disait avec un petit sourire en coin, l'air coquin. Il demandait du sang, et une nouvelle monture. Pfff, qu'est-ce qu'il pouvait être exigeant parfois. De petites mèches rebelles barrant le front de la jeune déesse voilèrent ses yeux un moment, qui s'animèrent d'une énergie soudaine. Elle avait bien envie d'essayer quelque chose sur cette carcasse. Elle se leva de la chaise et marcha sans se presser vers le cheval déjà dans un état de décomposition partiellement avancé, passant tout près du vieux Cridhe, assez pour que les pointes de ses longs cheveux effleurent le visage du vampire dans un coup de vent.

-Je ne crois pas qu'il te faille une autre monture..Après tout vous aurez tellement de point en commun maintenant..tout deux plus morts que vifs.

Elle se posta devant le cadavre et leva les bras dans les airs, aspirant de très grandes bouffées d'air. Puis, elle se mit à psalmodier une incantation dans un dialecte étranger, mais qui sonnait légèrement famillier aux oreilles d'Aingel:

-Chair qui retourne à la terre
Sang qui pourrit
Au millieu de ce processus, j'interfère
Cadavre, reviens vers ici!

Le reste lui était impossible à déchiffrer tellement Mayän le débitait à une vitesse impressionante. Les bras fins de la jeune déesse s'illuminèrent, et malgré l'absence de vent dans l'abri souterrain, une énorme bourrasque sortie de nulle part souffla sur Aingel et Mayän, apparemment en transe profonde. Le rituel dura plusieurs minutes où l'on n'entendait que la voix déformée de la déesse incanter, ordonner a l'esprit du cheval de revenir hanter le corps putréfié. Les torches s'éteignirent. Avant que les yeux d'Aingel ne s'accoutument à la noirceur, il put apercevoir de petits yeux rouges le fixer. Un claquement de doigts ralluma les torches et devant le vieux Cridhe se tenait sa fidèle monture. Le cheval était toujours aussi noir que l'ébène, mais on voyait très bien qu'il avait la peau sur les os. Les yeux de l'animal étaient exorbités, rouge sang, dépourvu d'iris. Sur ses sabots grouillaient en permanence de petits vers blancs qu'il chassait en tapant sur le sol. Sur un de ses flancs, deux lettres avaient été brûlés sur la peau: A.C, pour Aingel Cridhe. Mayän caressait doucement le cou du cheval en souriant:

-Maintenant tu as une monture qui te ressemble. Elle n'obéira qu'à toi, et personne d'autre. Bien sûr, je ne me compte pas dans la catégorie autres..

Aingel laissa glissé subtilement un sourire en coin sur sa lèvres, avant de le faire disparaître pour reprendre son air froid et innintéréssé habituel. Ce brêve moment de "joie" était surtout dut au fait que Mäyan avait fait absolument se que l'immortel avait voulu qu'elle fasse, après tout le temps qu'ils se cotoyaient, ils commencaient a bien se connaître l'un l'autre. Le vieux vampire se leva et s'approcha de la créature mort-vivante, l'inspectant longuement en tourant autour de celle si, les mains dans le dos.

"Elle ne peu donc pas mourire....? Ou elle doit être tuer de la même manière que moi?"

Demanda l'éternel, poursuivant ses tours lent autour de la bête en l'inspectant. Jusqu'a se qu'il soit devant la divinité, il s'arrêta, sans levé le regard au début, puis, posa ses yeux d'un rouge rapelé beaucoup trop le sang dans les yeux de sa "compagne". Les deux visage était a une dizaine de centimètre l'un de l'autre, mais le vieux Cridhe n'en faisait pas un cas. Son air toujours neutre. Sans vraiment de gêne, il glissa ses doigt sur la joue de Mäyan, doucement, l'éffleurant de son gant de cuir en faisant bien attention de ne pas l'accroché avec les barre métalique accroché sur son gant. Le vampire observa le visage de la femme, avant de retiré sa main.

"Tu sais que tu est attrocement sublime sous cette apparence....? C'es la première fois que je te vois ainsi....Sinon, je me souvien plus de la dernier fois que je t'es vu sous cette apparence.....En tout cas.....Tu est belle comme sa, point."

Dit-il de sa voix habituel, mais un peu plus douce et calme, un peu moin glacial et froide. Il resta où il était, en silence, avant d'ajouté:

"Merci pour le cadeau, une tel générosité t'honore."

-Aingel, tu douterais de mes capacités au point de croire que je ne puis créer de monture immortelle? Voyons..Tu as bien raison. Rien n'est immortel..Cette monture restera vivante tant que son maître le sera également. Si tu meurs, ton fidèle destrier meurt. Et, atout non négligeable, tu n'as aucun besoin de le nourrir.

La jeune déesse resta de marbre lorsqu'il passa sa main gantée de cuir sur sa joue, mais laissa poindre un sourire charmeur sur le coin de ses lèvres, juste pour lui montrer qu'elle appréciait le geste. Elle reçut le compliment avec plaisir, rougissant juste un tout petit peu.

-C'est effectivement la première fois que je me montre ainsi face à toi. Ta mémoire ne te fais pas encore défaut, mon cher ami. Je n'en avais jamais vu la nécessité avant aujourd'hui..

Tout à fait consciente que leurs visages étaient tout près, de façon presque intime, Mayän s'éleva dans les airs, ne touchant plus le sol. Elle s'éleva jusqu'à ce que ses lèvres soient vis à vis du front du vieux vampire. Elle déposa un léger baiser, ses lèvres tièdes contre la peau froide d'Aingel, restant ainsi quelques secondes. Elle se laissa déposer sur le sol sans aucun bruit, sinon celui de sa semelle sur la terre.

-C'est un cadeau d'une valeur très moindre, comparé à toute l'affection que j'ai envers toi, qui m'es si fidèle..Je ne me souviens pas de t'avoir vu fléchir sous le poids des contraintes que je t'ai imposées, et je n'ai jamais vu ta foi défaillir..

Sa voix était si douce qu'on eut crût qu'elle s'adressait à une personne très chère. Le ton mélodieux et l'accent envoûtant de la jeune déesse aurait suffi à rendre un homme fou..

Aingel resta de marbre, même si il était surprit par cette marque d'affection soudaine. Il ne dit rien quand la divinité l'embrassa sur le front, mais elle savait que si il avait eu des émotions humaine et qu'il en aurait été capable, le vieux vampire aurait sourit. Mais l'immortel se contanta d'une signe de tête approbatif, écoutant attentivement sa déesse. Quand elle eu finit, il n'avait toujours pas bougé, le dernier cridhe était toujours a quelques centimètres du visage de Mäyan. Après un long moment, il reprit finalement la parole, d'une voix calme qui aurais fait frissoné un mortel.

-Je vous suis entièrement dévoué
Vous qui êtes la plus grande divinité

Ma foi vous est aloué
Jamais elle ne faillira
Même si je dois enduré
Jamais elle flanchera

Mon âme vous est dédié
A vous, belle déesse
Qui m'accorde tant de tendresse
L'éternité, c'es a vos côtés que je la passerai.

Ses vers, il les dit d'une voix mélodieuse et gracieuse, tel l'aristocrate qu'il aurait dut être. Son ton était s'incére et beaucoup plus doux qu'a son habitude. Après un long moment, qui parut pourtant cours au deux éternel, a se fixé l'un et l'autre, Aingel enleva un de ses gants, puis l'autre. Il posa une main glacial sur la hanche de la déesse et l'autre sur sa joue, le bout des doigts dans la crinière noirâtre de celle-ci, puis, il s'avanca. Dans un moment qui aurais parut bien trop long pour un simplement mortel, le vieux vampire posa ses lèvres sur celle de la maitresse de l'ombre et la lumière, les éffleurant d'un baisé simple. Cette marque d'affection ne voulait pas dire grand chose, Aingel remerciait simplement sa divinité pour le cadeau et lui prouvait qu'il ne la quitterait jamais. Une manière de séllé les paroles qu'il venait de prononcé. Après se baisé, le tueur recula d'un pas, sans quité le regard de Mäyan.

Écouter le poème fit sourire la jeune déesse. Lorsqu'il l'attira contre elle pour l'embrasser, elle se laissa faire. Depuis si longtemps qu'elle errait sur cette terre..son tout premier baiser. Elle ne sut pas pourquoi, mais son coeur se serra douloureusement.. Quel était donc cette étrange chaleur? Mayän choisit de l'ignorer. Si cela lui était inconnu, ce n'était pas important.. Lorsqu'Aingel recula, elle avait retrouvé son sourire.

-Ne faillis jamais à cette parole..

Elle ne savait pas pourquoi, mais savoir Aingel loin d'elle lui procurait une profonde insécurité. Peut-être s'était-elle finalement plus attachée au vieux vampire qu'elle ne voulait le laisser paraître. Soudainement, la déesse empoigna à deux mains le col de son vêtement noir et tomba sur le sol. Au millieu de ses cheveux, de petites mèches d'un blond vénitien étaient nettement visibles.

*Non...reste...où tu es!!*

Un petit halo de lumière blanche entoura la déesse, qui semblait riposter de toute ses forces, gémissant de douleur par moment. Sa belle chevelure noire était constellée de mèches blondes, et lorsqu'elle leva la tête, un de ses yeux avait pris une teinte bleu azur clair.

*Ce n'est pas...ta place ici!!*
*Tu es méchante..Va t'en!!*
*Je suis la plus puissante!*
*Non!*

Le halo de lumière s'intensifia autour de la jeune déesse. N'ayant jamais assisté à ce spectacle, Aingel n'avait aucune idée de ce qui se passait.

Le vieux vampire recula d'un bond. Dans un maélstorm de petite flaméche noires, les fils métalique autour de ses avant bras coururent sur ceux si, passant sur les gants de cuirs moulu, se tortillant sur les doigts, jusqu'a formé dix longue lame au bout des doigts, une par doigts. Les lames était environs deux fois plus longue que les deux et légèrement courbé vers l'intérieur. Extrémement fine, elle compensait par la largeur de la lames. Pour déchiqueté la chaire, c'était se qui se faisait de mieux. Des vrai petites machines a tuer au repos.

Aingel se mit sur ses gardes, ne sachant pas trop quoi faire, il se contenta de resté un peu en retrait, arbité dans la rassurante noirseur, les ténébres si appaisant. Voyant les cheveux blond, il se dit que se pouvait sois être la soeur de la déesse qui voulait prendre le contrôle, sois le côté claire de la divinité qui se battait pour le contrôle du corp.

Reculant un peu, l'immortel se concentra un instant pour faire retourné les fils métalique qui formait les lames au bout de ses doigts, sur ses avant bras. L'éternel croisa les bras et s'adossa a un des arbres qui formait la voute. Son air neutre n'avait toujours pas quité ses trait insencible, figé dans le temps.

Il ricanait intérieurement. Voir la déesse de la lumière dans un endroit où il n'y en avait pas une infime parcelle pourait être plutôt amusant a voir.

Mayän avait perdu beaucoup trop d'énergie à briser le mur et relever le cadavre du cheval d'Aingel pour lutter très longtemps. Dans une dernière plainte, elle jeta un regard à Aingel. L'oeil couleur de sang transperca le corps du jeune homme, dans une ultime reproche. L'oeil azur lui sembla calme et apaisant. Une forte lumière voila la déesse aux yeux du vieux vampire pendant un long moment. Lorsqu'il s'éteignit enfin, Mayän n'était plus la même. Ses cheveux avaient conservés leur longueur, mais ils étaient si pâles, si blonds..Sa peau semblait encore plus pâle, mettant en valeur les magnifiques yeux azurs de la déesse de la lumière. La bouche de la jeune déesse, pulpeuse et rosée, semblait inviter à milles et un plaisirs. L'habit de voyage noir et usé avait laissé place à une magnifique robe d'un blanc pur, la taille était ceinte d'une ceinture argentée. Les fines bretelles se nouaient sur la nuque de la belle déesse, laissant ses deux frêles épaules nues. Les courbes de la déesse étaient nettement visibles, le beau vêtement blanc les soulignaient avec une certaine indécence. La jeune divinité avait de longs bras graciles, terminés par de petites mains aux doigts fins. Mayän semblait encore plus mince qu'elle ne l'était il y a quelques instants, et sa beauté était encore plus sublime lorsque mise en valeur d'une telle façon.

-Aingel..

La voix mélodieuse de Mayän darkside avait laissé place à une voix chaude, sensuelle. La déesse ne semblait pas du tout à l'aise dans cet endroit sombre, cet endroit sans vie. Elle porta ses mains sur son coeur, affectée par la noirceur des lieux. Elle s'avança un peu vers l'immortel, sans le regarder. Son regard courait sur les murs de l'abri, détaillant ce que l'oeil humain ne semblait pas voir. Le cheval, sans qu'Aingel sache pourquoi, s'avança vers sa créatrice, qui sembla affligée d'une grande peine. Elle lui caressa le flanc et le visage d'un geste doux, mais ses yeux semblaient accablés d'une grande tristesse.

-Tu est sur tes sabots, mais tu es mort. Tu marches, sans toutefois savoir pourquoi. Tu obéis, mais tu ne sais pas à qui.. Tes souvenirs sont morts..Ton âme s'est envolée, je ne la sens plus qui t'habites..Ton coeur a cessé de battre..Ton sang s'est enfui de tes veines pourries par la mort..

Elle s'avança encore plus vers Aingel, jusqu'à être très proche de lui. Leurs visages se touchaient presque, mais la déesse se contenta de fixer les yeux vides du vieux vampire. D'une main, elle caressa la joue froide d'Aingel, ce qu'elle avait toujours eu l'habitude de faire.

-Une vie pour un autre, Mäyan.....Tu doit connaître la régle.....Son sang ne c'es pas enfui, il est dans mes veines.....

Dit le vieux vampire avec une légère pointe de moquerie, mais qui ne repoussait pas la froideur mortel du maître de la nuit, après Mäyan, bien sûr. L'immortel qui en avait vue passé plus que toute les autres créatures vivante sur ses terres n'avait pas dit un mot jusqu'a se que sa divinité s'approche de lui. Il avait observé en silence le combat de la déesse contre elle même et s'approché de la bête cadavérique, qui lui obéissait puisqu'elle l'avait créé. Il admira longuement la beauté resplandissante de la divinité. Il avait stopé de compté les fois qu'il avait vu Mäyan, mais chaque fois, sa beauté le laissa sans mot....Pour quelque instant.

Une chose le troubla; Le regard que l'obscure Mäyan lui avait jeté avant de laissé place a son nemésis. Se sentant coupable de n'avoir rien fait, pas beaucoup puisque les sentiments l'avait quité depuis des lustres. Il adréssa un prière silencieuse a saprotectrice, avant de revenir a la lumieuse créature qui lui éffleurait la joue d'une main.

Le tueur resta de marbre, comme a son habitude. Seul un rare sourire déchirait parfois cet airs insencible, mais il devait être mérité.

-T'a beauté est toujours éclatante,
Même dans les endroit sombres,
Tu est éblouissante et resplandissante
Mäyan, tu n'a pas d'égale, personne ne peu te faire d'ombre.

L'éternel se redréssa un peu, soutenant le regard de la déesse. Sa voix, toujours aussi glacial était, en présence de sa divinité, habité par une tendresse et une affection mal caché. Peut-être pasque se n'était pas nécessaire.

La main de Mayän quitta la joue de l'immortel pour se poser à l'endroit où se situait son coeur. Comme à chaque fois que le silence lui répondait, le propre coeur de la jeune déesse se brisait. Elle détestait toucher Aingel pour cette unique raison: elle ne sentait plus la vie courir en lui, elle ne sentait plus de coeur battre au creux de sa main, et elle ne le sentirait jamais. Les yeux bleutés de la déesse se voilèrent un instant, le temps qu'elle s'habitue une fois de plus à cette absence de chaleur humaine, ce vide qu'était le vieux vampire.

-Son sang n'avait pas sa place dans tes veines..Aucun autre sang que celui que tu n'as jamais eu n'a sa place dans tes veines..

La belle déesse sentait ses forces la quitter, à mesure que les ténèbres de l'abri l'engloutissait. Elle sentait son souffle plus court, et une étrange froideur lui transperçait le coeur. D'une oreille, elle entendit le court poème que lui récita le dernier des Cridhe et cela fit naître un radieux sourire sur son visage à la carnation parfaite. D'une voix un peu coquine, elle lui répondit de façon suave..

-Si seulement un sourire pourrait illuminer ton visage froid..

Elle approcha encore plus son visage du vieux Cridhe et continua de parler, mais maintenant chaque mouvement de ses lèvres les fesaient effleurer celle de l'immortel, tout doucement.

-Si seulement ton âme envolée pouvait revenir hanter ton corps mort..

Elle posa ses deux mains sur le torse du vampire, et ferma les yeux. Elle murmura sa dernière phrase, qui fut presque inaudible pour le vieux vampire. L'obscurité affaiblissait la jeune divinité

-Si seulement.. ce coeur.. pouvait battre de nouveau..

Lentement, la déesse se détourna, sentant une affreuse migraine la ronger. Elle tituba vers un des deux trônes et se laissa choir sur celui où Aingel s'était assis un peu plus tôt. La poitrine de Mayän se soulevait avec une certaine difficulté, au rythme d'une respiration saccadée. La belle faiblissait petit à petit, tout lui était maintenant difficile. Elle avait trop attendu pour sortir de l'abri et maintenant, même avec ses immenses pouvoirs, se servir de sa magie lui était impensable. Son enveloppe charnelle ne le supporterait probablement pas.

*Quelle sotte je fais...
Effectivement très chère..Tu n'as plus qu'à espérer que notre vieil ami comprenne..
Je ne t'ai pas demandé ton avis!
Je n'ai pas à attendre que tu me le demandes..*

Dans un murmure qui semblait une plainte, la belle déesse appela le vieux vampire..

-Ain..gel?

Le cheval fut plus rapide que le maître. Il vint près de la déesse et lui donna quelques coups de tête pour qu'elle reste consciente, mais déjà la jeune Mayän semblait ''partir'' ...

Aingel regarda longuement la déesse. Son regard soutenait sans faillir le sien quand elle lui parlait. Si il n'avait plus d'âme, se n'était pas sa fautes, il n'en avait pas fait le choix, elle l'avait quité d'elle même, ne laissant dérière elle qu'une froide envelope qui n'éxistait que pour tuer. Tuer sans merci. Tuer pour suivivre....Si elle voulait tent qu'il est une âme, il avait simplement a tuer quelqu'un pour prendre la sienne et la modelé pour qu'elle sois a son image......Plutôt simple a dire, mais beaucoup moins facile a réalisé, plutôt impossible, en fait. L'immortel laissa la déesse faire, sans vraiment se préocupé de ses "caresse", il y était habitué.

Quand la divinité s'affala sur un des trones de racine, le vieux vampire ne perdit pas une seconde. Il se retourna et plaqua ses mains sur la terre qui formait le dome naturel soutairain. Enfoncant ses doigts dans la terre, des millier de flaméche noirâtre grimpèrent sur les "murs" et les arbres qui soutenait le toit. Les arbres se cabrérent, écartant la terre pour laissé les éclat du soleil réchauffer la dépréssion. La terre se souleva et les arbres allèrent reprendre leur place en serpentant sur le sol.

Tout avait reprit sa place, les flammèches c'étaient dissipé et il n'y avait plus aucune trace du passage des deux être éternel. Le cheval mort vivant était un peu plus loins de l'étrange couple. Aingel était en plein milieu de la clairière, Mäyan dans les bras. Le viel immortel caréssait doucement les cheveux de la déesse. Il n'avait plus de force et avait du faire un effort énorme pour remettre l'endroit en état. Mais, malgré que son cerveau lui dictait de se laissé tombé au sol et de sombré dans l'inconscience pour reprendre des forces; Il restait là a lutter contre lui même. L'éternel tueur d'homme résistait tant bien que mal de resté la a caréssé quelque chose qu'il ne sentait même pas sous ses doigts.

"L'homme" se pencha sur sa "compagne" célestre et posa ses lèvres sur le front de celle-ci. Il savait que lui ne sentirait rien, mais se n'était pas là l'importance du geste. Elle, elle le sentirait. D'une voix faible et douce, il murmura a l'oreille de la déesse une simple demande.

-S'il te plait......Aide-moi.....

Le dénier Cridhe ne savait même pas où il avait puisé l'énergie pour dire cette petite phrase. Il ferma les yeux, c'était dépencer trop de force innutilement. Il adréssa une tendre et silencieuse prière a sa déesse, avant de damné ceux qui lui avait donné cette malédiction. Certes, il était immortel, mais a quoi bon? Il ne pouvait même pas gouté les choses autre que le sang, il ne sentait même pas le contact sur sa peau, il ne ressentait ni pitier, ni compassion, il ne ressentait même pas l'amour......

La jeune déesse rouvrit les yeux et constata le changement du décor. Se retrouver enfin à l'air libre insuffla une énergie nouvelle au corps de Mayän, qui sembla retrouver presque instantanément toute sa belle joie de vivre. Elle sentit le froid contact des bras d'Aingel qui l'entourait, ainsi que ses doigts dans ses longs cheveux blonds. Après un long moment où la déesse s'était tenue coite, elle sentit les lèvres froides du vieux vampire se poser sur son front, et sans le vouloir, une larme coula sur la joue de la belle déesse de la lumière. Les paroles de l'immortel résonnèrent dans sa tête, et elle entendit la douce prière qu'il lui adressa mentalement. La jeune divinité se dégagea lentement des bras du vieux Cridhe et, avec une douceur infinie, l'allongea sur le sol. Elle se pencha sur lui et lui rendit son baiser, embrassant son front avec tendresse. Elle laissa ses lèvres glisser sur sa peau jusqu'à son oreille, où elle murmura de sa voix douce et apaisante..

-Laisse toi engloutir par l'inconscience..Je suis là..

Lorsqu'elle sentit qu'il était enfin inconscient, La déesse consentit enfin à laisser les larmes innonder son visage de porcelaine. Elle ne fit aucun effort pour les chasser. Mayän ignorait pourquoi elle pleurait..elle ne pouvait expliquer tout ce qui se passait en ce moment, et pour une des rares fois dans sa vie, la belle déesse avait peur. Peur de quoi? De perdre son fidèle ami? Il était immortel, alors à quoi bon s'inquiéter? Le bête dont elle était créatrice vint vers elle, se pencha sur celui qu'on lui avait désigné pour maître et le poussa un peu. Encore une fois, la divinité s'adressa à sa création..

-Je suis une déesse..Je sais tout, je connais la raison pour laquelle chaque personne est sur la terre. Je sait les noirs secrets de la vie, je connais les moindres replis de la mort..Mais pourtant, pour une fois dans ma longue vie, j'ignore..Tout comme Aingel, je ne sais plus ce que sont vraiment les sentiments humains..l'ai-je déjà su? Je les ressens sans les comprendre..Je ne sais pas pourquoi les coeur des femmes se serrent lorsqu'elles voient l'élu de leur coeur..Les papillons dans l'estomac? Je ne connais pas! Je ne sais pas pourquoi ils ont des sueurs froides..est-ce la peur? Je connais la colère, qui rend les hommes plus fort, et qui nourrit l'âme noire de ma soeur..Mais qu'est-ce qui nourrit mon âme à moi?

Une brise souffla sur le couple d'immortels et le cheval mort vivant, et des pétales de fleur voletèrent dans les airs. La déesse posa ses deux mains sur le torse d'Aingel, et celles-ci s'illuminèrent faiblement, diffusant une chaleur bienfaisante partout sur le corps de l'éternel. Mayän chancela un peu, mais elle tint bon. Le flux d'énergie s'accentua, ramenant le vampire vers la réalité. Les bras minces de la déesse se mirent à trembler, mais elle ne lâcha jamais prise. Elle l'aiderait, tel qu'il le lui avait demandé..Jamais elle ne laisserait Aingel Cridhe dans le besoin..

[Zut j'ai du arrêter..souper]

Le viel immortel laissa les ténébres l'engloutire, l'attiré dans les bras de Morphée, se laissant plongé tête première dans une profonde inscience, a la demande de sa belle déesse. Ses pensées, pendant le cours instant où il n'avait conscience de rien de se qu'il l'entourait, voguait molement et inlassablement dans des directions différante, mais toute finissait par conduire au resplandissant visage de la divinité. L'éternel entité avait toujours servit au mieux son idole, son "âme", même si il n'en avait pas au sens propre du terme, lui était entièrement dévoué. Il avait une confiance aveugle envers Mäyan. Pourquoi? Il l'ignorait. Elle l'avait aidé et soutenu du mieux qu'elle le pouvait et il lui en serait éternellement reconnaissant.

Après un moment, le vampire renégat sentit une douce chaleur l'envahir et ses forces revenir lentement dans son envelope corporel vide et froide. Quand il se sentit assez fort, Aingel réouvrit les yeux et se mit en position assise. Le dernier représentant des Cridhe plongea son regard sanglant dans selui de sa déesse. Elle était plus faible. Était-ce du au trop long manque de lumière ou est-ce qu'elle lui avait transféré sa propre énergie? L'assassin/alchimiste penchait sur la deuxiéme option.

Il enleva son gant et le laissa tombé au sol dans un bruit sourd, passant sa main sur la joue de sa déesse avec une tendresse plutôt étrange pour un être sans coeur. Il escissa se qui ressemblait a un sourire, retroussant subtilement les lèvres. Avant de prononé un mot qu'il n'avait pas prononcé depuis des lunes. C'était simple, mais sa voulait dire beaucoup....

"Merci...."

Un simple murmure, mais, vu le silence qui l'es entourait, il se répercuta mollement parmit les feuillages, chassé par le bruissement d'un petit animal qui passait par là. Un macabre régnait. Même le vent semblait vouloirs laissé l'étrange couple en paix. Les arbres restait immobile, semblant retenir leur souffle pour attendre la suite des événements, accroché a se dernier mot. Les murmures c'était étein, seul le silence les entourait. Pesant, lourd et imposant. Il commendait le respect et ne semblait pas vouloirs être chassé

La déesse resta silencieuse durant tout ce temps, appréciant seulement de voir qu'il était enfin conscient, hors de danger. Il la remercia, ce qu'elle trouva un peu surprenant, mais elle resta coite. Seul un sourire montra au vampire qu'elle était heureuse. Elle resta un moment à le regarder, s'emplir de son regard de braise qui semblait vide.. Après quelques minutes elle se leva de sur le sol et s'éloigna un peu d'Aingel. La décision de la jeune déesse était prise. Même si pour cela elle risquait de briser le fragile équilibre entre la vie et la mort, elle était prêtre à entreprendre ce très long rituel..

-Aingel..souhaites tu avoir ce que tu n'as jamais eu? Aimerais tu pouvoir sentir ton coeur battre, cogner contre ta poitrine, voudrais tu pouvoir sentir le vent sur ton visage, pouvoir toucher la peau d'une femme et en apprécier la douceur, respirer à plein nez l'air pur et frais de la forêt?

Elle se tourna vers lui, et les yeux de la belle déesse semblaient illuminés d'une certaine paix, d'un calme profond et troublant. Elle savait pertinement qu'il y avait deux côtés à cette médaille, et Aingel lui aussi devait le savoir..

-Mais tu connaîtrais également tout ces sentiments humains qui te font défaut..La peur..La colère..Tu serais doté de faiblesses que tu n'as point maintenant..

Une nouvelle fois, elle lui tourna le dos. Les yeux tournés vers le ciel, Mayän sembla puiser dans les nuages la force pour continuer de lui parler..

-Je veux que cette âme qui te fait défaut te revienne..Je veux qu'une chaleur humaine t'habite..Je veux que..

Elle stoppa le flot de mots qui sortaient de sa bouche, pêle mêle. La jeune divinité ne savait plus quoi dire, elle était confuse..Elle joignit ses deux mains ensemble sur son coeur et entonna une étrange mélodie, en latin..La voix de la déesse avait une tonalité sombre, triste..la complainte n'en fut que plus douce..

Os iusti meditabitur sapientiam,
Et lingua eius loquetur indicium.
Beatus vir qui suffert tentationem,
Quoniqm cum probates fuerit accipient coronam vitae.
Kyrie, ignis divine, eleison
O quam sancta, quam serena,
quam benigma, quam amoena
O castitatis lilium

[Lilium-Elfen Lied Opening]

Un silence lourd s'ensuivit lorsqu'elle acheva sa triste chanson. L'endroit de sa poitrine où était situé son coeur s'illumina d'une douce aura dorée. Mayän comprit qu'on avait entendu sa complainte, et qu'on y répondait favorablement. Dans le vide, une ligne dorée forma ce qui ressemblait à un cadre de porte énorme, assez grand pour y laisser passer une personne qui ferait plus de 4 mètres de hauteur. Dans l'espace créer par la ligne dorée, un tourbillon noirâtre apparut. Ce n'était pas du tout rassurant, mais la jeune déesse ne semblait pas étonnée de tout ce qui se passait. Venant du tourbillon, on pouvait entendre des longues plaintes, des cris d'agonie, des pleurs..

-Le monde des morts..Je ne croyais pas que j'y aurais affaire avant plusieurs siècles..

Elle déplia ses deux bras vers la porte et le tourbillon changea de couleur pour devenir d'un blanc pur. Mayän prononca quelques mots en latin, puis elle hurla presque : Cridhe . Ce qui apparut devant elle était assez impressionnant: Une succession de tableaux sur lesquels étaient peints tout les cridhe, du premier jusqu'au dernier, qui était Aingel. Les tableaux défilèrent et Mayän en fit stopper le défilement lorsqu'apparut celui d'Aingel. Elle savait maintenant ce qu'il lui restait à faire..Probablement la chose la plus traumatisante pour une déesse..

-Aingel..quoi qu'il arrive..Ne bouge pas..

La voix de Mayän tremblota sur les derniers mots, mais elle semblait plus déterminée que jamais. Elle ferma les yeux et le tableau devant elle commença à se déformer, jusqu'à ce qu'une toute petite bulle apparaisse devant elle. On eut dit une petite pierre précieuse toute reluisante, d'une belle couleur rouge . Elle sut à cet instant qu'elle avait enfin repérer ce qu'elle cherchait. Nettement affaiblie par la quantité d'énergie qu'il lui fallait dépenser pour maintenir le contact entre le monde des morts et la réalité, elle tendit la main pour saisir l'âme qui s'était enfin décidée à sortir du tableau. Elle parvint à l'attraper et ferma le poing, résolue à ne pas la laisser s'enfuir. Mais elle s'aperçut avec horreur que des mains inconnues retenaient son bras..Elle comprit bien vite ce que c'était.

-Les ancêtres..ils...ne veulent pas..que je parte avec ton âme..

La déesse émit un grognement sourd quand des dents pointues se plantèrent dans son bras, faisant jaillir un flot de sang. Bientôt, plein de dents transpercèrent son bras, mais jamais elle ne lâcha prise sur l'âme. Après moults manoeuvres, elle parvint à dégager son bras mutilé et à refermer la porte avant que les ancêtre ne reviennent à la charge. Elle recula un peu, chancelante, essouflée, vidée de toute énergie. Elle réussit tout de même dans un ultime effort à se traîner vers le dernier des Cridhe et s'effondra sur lui, le poing toujours hermétiquement fermé, des morsures sanguinolentes plein le bras.

-Je..j'ai..réussi....

Elle hoqueta et un sourire ourla son visage. Elle déssera le poing et la petite pierre précieuse, trop contente d'être enfin libre, se jeta sur celui qui fut jadis son propriétaire. Elle pénétra sans problème à l'endroit où était situé le coeur sans vie du vieux vampire..Après avoir vu ce spectacle, la jeune déesse ferma les yeux et sombra dans la mer de l'inconscience..

Aingel resta cloué au sol. Même si il aurait voulu bougé, il en était incapable. Mäyan lui avait dit de resté là, c'es se qu'il fit. Encore une fois, il fit confiance a la déesse. Le tueur né laissa échapé un grognement haineux quand ses ancêtres attaquérent sa céleste compagne. Mais, malgré la difficulté, il resta la, observant en silence dans l'herbe. Le temps poursuivait sa course éffréné, la nature semblait toujours retenir son souffle et le silence était maintenant déchiré par les complaintes de la déesse et de se qu'elle venait de "créé". Sans bronché, le vieux vampire ferma les yeux, dépensant plutôt l'énergie qu'il avait a prié pour sa déesse, lui envoyant ses énergies pour l'aidé dans sa tâche. C'était tout se qu'il pouvait faire pour l'instant.

Puis, les cris s'évanouire. L'imposant reprit la place qui lui revenait et ne se privait pas d'établire ses propres régles. Son autorité fut respecté, troublé seulement par les petits bruissement sourd que produisait les pas chacelant de la divinité dans l'herbe. Sans ouvrire les yeux, Aingel attendit. Entre le moment où la cérémonie avait commencé et la fin, l'éternel avait vu passé une éternité. Une douloureuse éternité. Son idole souffrait pour lui. Pourquoi lui accordait elle autant de faveur? Pourquoi lui offrait elle se que personne d'autre n'avait ressut avant lui? Pourquoi lui?

Se qui était sûr, c'était que maintenant, sa foie était encore plus forte. Il se dévourait plus qu'entièrement a sa douce Mäyan. Il la servirait nuit et jour. Du crépuscule jusqu'au couchant. Malgré les humeurs instable de dame nature. Le temps n'était plus un énemis. Il poursuivrait sa course folle et instopable, mais serait un alier. Plus il gagnerait du térrain, plus l'assassin accumulerait les offrandes et les dévotions envers sa déesse qui était si bonne envers lui. Aucun obstacle ne serait trop grand, aucune armé ne serait assez puissante pour l'arrêté. La faucheuse ne l'arracherait pas a se monde avant que sa déesse en veuille ainsi.

Sur ses pensées, le vieux Cridhe ouvrit les yeux. Le bruit c'était a nouveau éteint et le silence rodait a l'affut du moindre bruit a engloutire, comme un vatour attendant patiament une proie qui ne viendrait jamais. L'astre solaire avait entreprit sa lente ascension vers d'autre terre pour laissez place a sa douce et ténébreuse soeur, qui venait balayé les plaines et les cimes des sylvains de sa rassurante aura argenté.

La nature observait avec appréension la scène, les animaux avait détalé depuis longtemps, mais les végéteaux était toujours spectateur de cet étrange phénomène.

Aingel ne voyait plus Mäyan jusqu'a se qu'il baisse les yeux. Elle était couché sur lui, apparament inconsciente. Elle n'était là que depuis quelque seconde, mais le vieux tueur ne pouvait savoir avec certitude combien de temps avait passé entre le moment où elle était arrivé là et l'instant présent. Puis, avant qu'il ne puisse faire quoi que se sois, une petite boule rouge sanguignolante se précipita vers sa poitrine avant d'y pénétré.

Alors là, a se moment présis, se fut le boulversement total......Une chaleur envahi l'être froid qui avait autre fois été qu'une marionnette, ficelé par ses propres pulsion qui le poussait a tuer inlassablement. Une chaleur qui raviva des choses qu'il n'avait pourtant jamais été présente dans cette créature nocturne. C'es seulement après quelque seconde, qui parurent une éternité pour le viel immortel, qu'il comprit vraiment se que se présent représentait.

Il représentait l'amitié, il représentait la douceur, la tendresse, la volonté, le courage, la déternimation.....L'amour........Mais aussi....La peur, la défaite, la crainte, l'angoisse.......Malgré les nombreux désavantages, Mäyan n'aurais pas pu faire plus beaux présent a son fidèle serviteur. Il avait une valeur innestimable.

Le vent entama une douce hymes, comme pour célébré ce présent. Pour la première fois, le vampire sentit l'air carésser tendrement sa peau, la léché doucement, faire odulé ses long cheveux au rythme de la complainte sourde que faisait les sylvains en foutant et en déchiquetant le vent qui balayait leur vert feuillage. L'herbe dansait aussi au rythme des éléments dans une hypnotique valse. Les arbres semblait se réjouirent eux aussi, pour accompagné les herbes dans leur verte farandole.

Le vieux Cridhe fut tellement troublé par toute ses sensations, aggréablement troublé. Il ferma les yeux. Il laissa ses nouveaux sens vogué en rythme avec le doux maélstorm de sentiment et de ses nouvelles sensation. Après une moment, qui dura une éternité, en faite, assez longtemps pour que la douce astre nocture vienne se joindre au spectateur de la scène, le vampire étendit sa compagne divine sur le sol et fit de même.

Il préssa son corp contre selui de sa protectrice et ferma les yeux. Cette nuit, les arbres leur servirait de gardien....Aingel passa une main dans les cheveux de Mäyan et l'autre autour de sa taile. Il apposa tendrement ses lèvres sur son front et plongea a la rencontre de Morphée lui lui ouvrait grand les bras.

Les heures défilèrent, le temps semblant s'effriter plus lentement comme pour laisser aux deux immortels la chance de profiter de ce rapprochement si soudain. Dans son sommeil quasi comateux, la déesse de la lumière put enfin avoir une discution avec son alter ego, ce qui ne lui arrivait que très rarement..Leurs différences étaient trop marquées pour assurer une bonne entente, celles-ci cultivaient leur haine mutuelle au lieu de l'apaiser..

'' Tu as pris de grands risques..

L'alter ego sombre de Mayän se trouvait assise sur un trône de ronces, parsemés de roses fanées. Elle s'y tenait bras croisés, une jambe accotée sur l'autre. Mayän lumière se tenait quant à elle dans son trône d'un blanc pur surmonté d'un soleil en or. Assise en tailleur, elle écoutait sans broncher les remontrances de sa ''soeur''.

-Je savais très bien ce que je fesais! Et tu aurais fais la même chose!

Mayän sombre haussa les épaules..

-Bien sûr que j'aurais fait la même chose..Mais rien n'empêche que la déesse de l'ombre aurait reçu meilleur accueil dans le monde des morts..
-Tu étais trop faible..
-Et toi tu t'es presque tuée pour lui rendre son âme..Et tu ne sais même pas ce qui t'as poussée à faire cela..
-J'en rougis de honte..
-Moi, je le sais..Je pourrais te le dire

Mayän lumière se leva prestement de son trône. Piquée au vif, la déesse serrait les poings, en proie à plusieurs sentiments contraires. Elle désirait savoir pourquoi elle avait fait cela, mais sa haine envers son alter ego était plus forte..

-Comment peux-tu savoir des choses que j'ignore? Tu es moi!
-Et toi tu es moi..Tu sais très bien ce qui t'a poussée à le faire, mais tu ne veux pas te l'avouer..C'est pour ça que tu l'ignores..
-Je..Ce n'est pas vrai!

Mayän sombre secoua la tête de façon négative en fesant des ''tut,tut,tut''

Pauvre toi..si sotte..''

Bien malgré elle, la jeune déesse fut tirée du sommeil par la chaude caresse des premiers rayons du soleil. Elle entrouvrit les yeux et réalisa la proximité d'Aingel. Les deux mains de la dame étaient posées sur son torse, et elle ressentit quelque chose qui ne lui était jamais arrivé. Pour la première fois depuis l'instant où elle avait touché Aingel Cridhe lors de leur première rencontre, elle sentit un flot de vie parcourir le vieux vampire. Elle put entendre son coeur battre lorsqu'elle posa sa tête sur le torse de l'immortel. Lorsqu'elle toucha la joue du vieux Cridhe, elle constata avec bonheur qu'elle était tiède..

Jamais pareille joie n'avait envahi le coeur de la jeune déesse. Elle se leva doucement pour ne pas éveiller le vampire, et se mit en position assise. Après quelques instants à le contempler, elle le saisit délicatement par les épaules et le souleva un peu. Malgré son apparente fragilité, Mayän était d'une force exceptionnelle. Elle plaça l'immortel de façon à ce que sa tête repose sur la poitrine de la jeune divinité et elle entreprit de caresser doucement la chevelure de jais du vampire. Elle en avait la gorge nouée de sentir que quelque chose d'autre que l'envie de tuer animait à présent son vieux compagnon. Elle regarda son bras couvert de cicatrices..c'était un bien petit sacrifice pour un présent d'une telle valeur.

Le vent soufflait des feuilles et des pétales qui virevoltaient mollement dans le ciel, au rythme d'une danse dont eux seuls en savait la chorégraphie. Mayän se mit à réfléchir sur les actes de la nuit précédente, sa main ne cessant jamais de lisser les cheveux d'Aingel..

Pourquoi avait-elle tant voulu que l'immortel retrouve son âme? Pourquoi voulait-elle qu'il puisse ressentir de nouveau tout ces sentiments humains qui ne feraient que l'affaiblir? Pourquoi, comme le disait sa soeur, se refusait-elle à comprendre la raison de ses agissements? Pourquoi, en regardant Aingel dormir paisiblement, elle sentit, comme toutes les autres damoiselles qu'elle avait rencontré à travers les siècles de sa vie, son coeur se serrer?

Ce serrement provoqua une agréable douleur pour la déesse. Elle comprit enfin que c'était arrivé. Pour la première fois depuis le commencement de sa vie, la déesse de la lumière et de l'ombre, celle qui donne et reprend la vie, celle qui personifiait à la fois la joie et la tristesse, ressentait un sentiment tout nouveau, tout frais. L'air lui parut plus pur, le soleil, plus resplendissant, la végétation qui l'entourait, encore plus éclatante de vie qu'elle ne les voyaient auparavant. l'Amour envahissait chaque parcelle du corps et de l'esprit de la jeune divinité, qui pour une fois, s'abandonna totalement à cette découverte. Elle posa son regard azur sur son vieil ami, toujours endormi, et un sourire plein de tendresse illumina le visage de porcelaine de la belle Mayän.

* Voilà..tu as enfin trouvé..
Oh..tais-toi, veux tu? *

Un rire cristallin résonna dans la tête de la déesse, mais pour une fois, ce rire ne l'importuna pas. Le cheval mort vivant, qui avait été un témoin silencieux de toute la scène et qui avait veillé sur le couple une bonne partie de la nuit, vint se coucher près des deux immortels. Il donna à trois reprises un petit coup de nez sur l'épaule de sa créatrice, qui se contenta de sourire..Combien de temps cet instant de bonheur parfait durerait-il? Était-elle tout simplement plongée au beau millieu d'un rêve, provoqué inconsciemment par ce désir d'avoir Aingel tout près d'elle pour le restant de son existence? Mayän ne laissa pas le doute l'assaillir très longtemps. Elle se pencha un peu vers l'immortel pour pouvoir effleurer tendrement ses lèvres des siennes. Ce ne pouvait être qualifié comme étant un baiser, mais leurs lèvres se touchèrent durant une fraction de secondes. La belle déesse caressa lentement du bout des doigts le front de son compagnon, puis descendit sur l'arrête du nez, traca le contour de sa bouche pour terminer sa course sur son menton. Elle ramena sa main dans les cheveux noirs du vampire et continua de les caresser avec douceur.

Aingel dormit d'un someil agité, malgré que son corp n'en témoingna d'aucune façon, sont esprit était harcelé par de sombres démons.
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Dans sa tête, le vieux vampire revut des visages. Des visages torduent par la haine ou la douleur. Des visages dont il se souvenait, d'autre non. Tout les visage, malgré que très différant, avait une similitude;Tous portait deux marque de croc dans le cou. Marque indélébile d'un vampire. Mais pas n'importe lequel.....C'était ses marques. Tout ses visages était ceux des personne a qui il avait volé la vie, volé les rêves, volé l'éxistance...Tout ses gens a qui il avait arraché a leurs famille, a leurs amis, a leurs amants...Tous était là avec leur airs macabres, comme si ils assistaient a un entérement. Tous tenait une roche dans la main et regardait le vieux vampire avancé lentement vers le parvis de l'église. Il était poussé par deux homme encagoulé de noir. Ses poignets étaient lié par des petite menottes métalique. Se qui fit apparaître un petit sourire sur les lèvres de l'immortel.

*Bande d'inbécile.....Se n'es pas sa qui va me retenir....Misèrable....Ils ne savent donc pas a qui ils s'attaquent?*

Pensa la vielle créature. Il se consentra un moment. Rien. Il réassaya, mais, toujours aucun résulta. Il pesta contre tout ses horribles humains, tout ses immondité blanchâtre rampante et gémissante.

Jamais il ne montrerai ses faiblesses. Il se remit bien droit, continuant d'avancé vers sa sentance. Un être encapuchonné l'attendait sur le parvis du saint endroit. Malgré sa loudre tunic, c'es forme mince laissé présagé que se devait-être une dame. Elle attendait, une pieux et une hache argenté a la main.

Comme des cyniques sifflement entre les dents d'un serpent, des insultes parvinrent au oreille du condamné. Les remontrances macabres s'élevérent encore d'un cran, prenant de l'assurance. Bientot, toute la foulle scandait de morbides hymes a l'unissons, d'une seule et même voix.

Aingel crimpa les marches, tête haute. Les avanie glissait sur son dos comme l'eau sur les branchage d'un arbre, insencible. Quand il passa la dernière marche, il arriva devant la dame, un peu plus petite que lui. Un long échange silencieux se disputa entre les deux entiter. La foule avait cessé d'entoné ses parjures et fixait maintenant l'hétéroclite affront. Comme a son habitude, le lourd silence ne se fit pas prié pour engloutire l'étrange atmosphère, la rendant encore plus pathologique.

L'affront visuel finit par cesser. La femme rabattit sa capuche sur ses épaules, dévoilant sa longue chevelure d'un noire d'encre. Le ciel nocture c'était vrilé de nuage déchiqueté qui ne laissait que quelque rare fillet argenté baigné la scène et le couple hétérogène qui se regardait silencieusement sur la devanture du sinistre monument en lequel le temple de la déesse de la nuit c'était transformé. Témoin de la malsaine piècette, la lune et le saint édifice restaient de marbre, comme pour approuvé la sentance qui n'était même pas encore prononcée.

De son regard Azuré, la femme soutenait le froid regard du vampire. Mäyan restait de marbre, regardant son plus ancien fidèle d'un air neutre.

"Tu ma trahi, Cridhe....."

Ses mot résonérent longuement dans la tête du viel immortel qui ne bronchait toujours pas, même si sont coeur venait de plongé dans les profondes abysses, se perdant dans un profond tourbillion noir, avant d'être pietiné par la foule qui c'était réanimé. Elle était a nouveau animé par se désire patibulaire de voir le sang coulé, de voir une âme souffire.
Ils seraient déçu.

Tous reprenait en choeur l'allégation qui n'avait pas encore de fondement. Ou peut-être le dernier Cridhe ne le voyait tout simplement pas.....Il fouilla sa mémoire pour cherché la félonie dont il était accusé. Comme pour répondre a sa question inarticulée, l'avatar sombre de Mäyan prit la parole d'un ton tranchant et glacial.

"Tout c'es gens était mes fidèles....Tu les a tuer......Maintenant, tu va avoir t'a sentance......"

La déesse, sans plus d'explication, tourna les talons et se dirigea a pas feutré vers son temple, et, avant de poussé la massive porte, elle déclara d'une voix puissante et toujours aussi glaciale.

"Tu moura par lapidation.....Adieux....."

Elle disparut. Se retournant, Aingel fit face a la foule. Il attendit, tête haute. Tout l'avait quité, sa protectrice avait été se qu'il avait de plus chère, il lui avait tout donné. Et, comme il fallait si atttendre, elle allait tout reprendre.....La première roche fut lancé, mais, avant qu'elle n'atteigne sa cible, tout devint noire......
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Aingel se réveilla lentement, la douce brise dans ses cheveux lui fit la preuve qu'il ne révait plus.

*Les morts ne rêvent pas Aingel, ils ne rêvent pas.....*

Après un moment a resté dans cette position, les yeux fermant, n'écoutant que le vent se joué des herbres, le viel immortel se rendit compte que se n'était pas le vent qui jouait dans ses cheveux, mais une main douce. Il ne répliqua en rien, restant dans cet confortable position. Puis, le tueur sentit quelque chose d'humide éffleuré ses lèvres. Après un moment, il ouvrit les yeux. Il était a demi couché sur Mäyan qui lui caréssait les cheveux. Il referma les yeux un instant, laissant un petit sourire orné ses lèvres, laissant voir les deux canines arnomalement longue.

"Bon matin, ma reine...."

Mayän ne répondit pas au salut d'Aingel. Malgré qu'elle aie ouvert la porte des mondes il y avait de cela plus de douze heures, elle se sentait quand même aussi faible qu'un poupon. Elle sentait la magie, l'essence de la lumière et des ténèbres qui circulaient dans ses veines, mais si faiblement..Pour ne pas alerter son vieil ami, elle le gratifia d'un sourire et posa la main qui jouait dans ses cheveux sur sa joue. La jeune déesse ferma les yeux pendant quelques instants, puis peina à les rouvrir. Chaque mouvement lui semblait soudainement demander un effort considérable..C'est ainsi que lorsqu'elle s'adressa au vieux Cridhe, elle eut le souffle court..

-Bon matin....Aingel

D'une main incertaine, la jeune déesse repoussa son compagnon pour qu'il se retrouve en position assise, afin d'être libre de ses mouvements. Elle croisa ses bras sur sa poitrine, l'un couverts de trous causés par les marques de dents des aïeuls d'Aingel. Elle eut un sourire mesquin, qui se mua en un rire sans joie..

-Tu as attendu qu'il se réveille..c'est cela? Tu profites une fois de plus du moment où je suis faible pour te manifester..Dieu que je pourrais te haïr!

Comme si elle était tirée par des mains invisibles, la déesse se retrouva soudainement écartelée de toutes parts, comme une vulgaire poupée. Elle laissa échapper un petit gémissement de douleur et renversa la tête par en arrière, ses longs cheveux blonds dansant avec le vent qui s'était mis à souffler sur l'étrange couple. Les mains invisibles étirèrent encore un peu plus les bras et les jambes de la déesse, qui se retint pour ne pas hurler de douleur. Faible comme elle était, elle n'offrait aucune résistance a son agresseur..qui n'était pas pressé de se manifester. Mayän tira vainement sur les fils invisibles qui la brimait dans ses mouvements, sans aucun résultat autre qu'ils écartelèrent encore plus la jeune divinité, qui secoua la tête, aux abîmes de la douleur. D'une voix entrecoupée par des sanglots, la belle déesse ne put que supplier un agresseur qu'elle seule semblait voir..

-Je n'ai rien fait...de..mal...seulement.....j'ai ouvert mon coeur en...même temps..que le sien...

Elle étouffa une plainte. Même dans une telle situation, la faiblesse du corps de la déesse empêchait son alter ego, qui elle était gonflée a bloc, de prendre la place. L'avatar lumière de Mayän ne pouvait que subir la colère apparente de celui ou celle qui semblait la punir..

-Je..savais...pourtant...que cela..arriverait..

À travers ses larmes, la belle déesse ne put empêcher un sourire d'ourler son visage. Elle regardait dans le vide, mais ses yeux semblaient rencontrer ceux d'un interlocuteur qu'Aingel était le seul à ne pas voir. Elle renversa la tête sur le côté, comme sous l'effet d'une giffle, et rentra sa tête dans ses épaules, comme sous le poids d'injures. Soudainement, sa si jolie robe fut léchée par des flammes d'un azur aussi stupéfiant que les yeux de la déesse. Cela ne lui arracha pas un seul cri. Elle serra les lèvres tandis que le feu dévorait le tissu de sa robe pour ensuite s'attaquer à ses longues jambes fines, léchant la chair..Toute sa robe fut réduite en cendres et le feu se propageait sur tout le corps de la déesse, qui jeta un regard suppliant autour d'elle avant de rencontrer les yeux d'Aingel..

-Mon ami...a....m....am...amo...ur

Les yeux pleins de larmes de la déesse se fermèrent lorsqu'elle pousssa un long cri de douleur, un cri à glacer le sang d'un mortel. Une nuée de corneilles s'élevèrent de la cime des arbres autour d'eux le cheval, impuissant, se cabrait en henissant.

Aingel recula rapidement devant l'attroce scène qui faisait rage devant lui. L'immortel était couché sur le dos, reculant a l'aide de ses coudes. Il ressentait plein de chose qu'il navait encore jamais ressentit, mais se n'était pas le temps de si attardé. Son coeur se serrait douloureusement a chaque plainte de sa protectrice. La rage animait son être, une haine sans limite le rongeait de l'intérieur. Assisté, impuissant, a la torture de sa bien aimée divinité.

L'éternel tremblait de tout son être. Quand les flammes apparurent, il se mit sur ses pieds d'un bond, n'en pouvant plus, il apposa violament ses mains au sol. Maintenant, l'immortel se foutait bien des conscéquances....Voir sa protectrice dans un tel état, la voir souffire....C'était trop pour lui. Il concentra toute sa rage, toute sa colère, toute son amour......Des flammèches noires, propres a sa magie, coururent sur le sol vers l'endroit où Mäyan était faite prisonière de liens invisible. La terre se souleva en colone, vrillé des petites flamméches noirâtre. Puis, les rebords s'écartérent pour formé une bulle autour de la déesse.

Le vieux vampire espérait que cette protection aller empéché l'aggrésseur invisible de faire du mal a sa douce idole. Le dernier Cridhe m'était toute son énergie a éssayé de protegé la femme qui l'avait tant aidée. Mais, pourquoi l'aidait t-il autant? Pourquoi lui vouait-il un culte et une aussi grande foi? C'était peut-être plus que simplement de l'amitié et de la dévotion qui ressentait envers la douce déesse.....Maintenant plus que jamais. Mais se n'était pas le temps de pensé a cela.

Pendant un instant, la déesse avait fermé ses yeux pour soustraire de sa vue son tortionnaire. Lorsqu'elle les rouvrit, quelle ne fut sa surprise de se retrouver prisonnière d'une bulle de terre. Le feu qui léchait sa chair se trouva étouffé et s'étegnit de lui-même, laissant la peau de Mayän rougie, sèche et craquelée.

*Un feu magique..?*

Elle ne pouvait s'expliquer pourquoi elle se sentait rassurée d'être protégée par cette bulle de terre, exceptée l'hypothèse qu'elle n'avait pas été créer par celui qui l'opprimait. Se souvenant soudainement de son ami, le pauvre vampire resté au dehors, elle comprit.

*Pauvre fou..Pourquoi fais-tu tout ça?*

Elle serra les poings, rageant d'être aussi impuissante. Elle ne pouvait même pas briser sa prison terrestre, ses dernière forces ayant été aspirées par son agresseur. Elle les savait tout deux dehors, lui et Aingel. Tout son corps trembla en pensant à ce mystérieux agresseur. Avec elle hors du combat, oserait-il s'en prendre à Aingel? La voix de son avatar sombre prit le dessus sur ses pensées, grave et rassurante.

'' Ma soeur...laisse-moi venir à toi..
Je n'ai plus de forces, si tu ne réussis pas, je me détruirai..
Il faut tenter notre chance.. ''

~L'agresseur invisible s'acharnait sur la bulle de terre qui emprisonnait sa victime. Tout ce qu'Aingel pouvait voir n'était qu'une traînée dorée qui attaquait avec ardeur la bulle, sans parvenir à la fragiliser ou même la fissurer. L'espace d'un instant, les attaques cessèrent et Aingel sentit une présence terrifiante à ses côtés, puis des bras, une multitude de bras l'ensèrrent, l'étouffèrent, et une voix sinistre lui murmura à l'oreille..

-Laisse...Lumière doit sortir...Pathos! Pathos! Pathos!

Il répétait inlassablement son horrifiante tirade, resserant chaque fois l'étreinte sur le vampire. Malgré qu'il n'avait aucun besoin de respirer, Aingel sentait l'âme toute nouvelle qui lui avait été donnée se vider des bons sentiments, la honte et la tristesse cachées dans un coin sombre de cette âme répandaient leur poison dans tout l'être du vieux Cridhe.

-Pathos..si tu ne veux pas perdre..Pathos...ton âme..~

'' Vite ma soeur..fais ton choix..
Mais..n'as-tu pas peur de disparaître avec le corps?
C'est un risque que l'on doit prendre où Aingel mourra!
Aingel..''

Un très faible halo entoura la déesse, qui ouvrit la bouche pour hurler de colère, mais aucun son n'en sortit, pas même une faible plainte. Les cheveux de Mayän, comme à chaque transformation, chaque passage vers un alter ego différent, prirent une teinte noire de jais, mèche par mèche. La robe blanche en lambeaux laissait tranquillement sa place à un habit de voyage noir rapiécé, mais tout prenait plus de temps et arrachait à la déesse une douleur intense..

*Non..j'ai trop mal!
Détends toi..il faut continuer..*

Elle se replia en boule, tremblante et vulnérable. L'énergie que déployait l'alter ego de Mayän pour prendre possession du corps transperça la bulle de terre d'une lumière noire, sans briser la prison de la jeune déesse.

Tout se passa trop vite pour le vampire toujours autant concentré. Il vu les trainé qui semblait attaqué sa création, mais il ni fit pas trop attention, elle ne semblait pas être capable de passé au travers. C'était plutôt une bonne nouvelle. Puis, Aingel sentit la présence. Il se releva, près a se battre, mais pas assez vite. Il fut pris de tout les côtés par une créature invisible. Il lui parla, resserant l'étau mortel autour de lui. De cet manière, il ne pourait pas le tuer, mais son attaque semblait plus que simplement physique. Ces sentiment joyeux et bon le quitait lentement. Quand vint le doute et le désespoir, Aingel eu une triste pensé lui venant a l'esprit. Et si son rêve était vrai? Si se n'était qu'une mise en scène de sa déesse pour l'éxcuté?

Toute ses sentiments inconnu pour l'éternel minait a petit feu ses défences. Après un long moment a s'acharné contre son aggrésseur, de moins en moins forte, les défences du viel immortel faiblissait a vue d'oeil, ses pensées lui détruisait lentement le moral, le réduisant a néant tout chance de se sortir de la.

Le visage de sa déesse lui revint en tête, il ferma les yeux. Elle ne pouvait pas lui faire sa, elle ne se serait pas fait souffrire elle même, elle l'aurait tuer de ses propres mains...Il se concetra, malgré l'étrainte mortel de son aggréseur. Le métal enroulé autour de ses avant bras, de ses jambes et sa cote de maille convergérent vers son corp.

-Meurt....

Formant une plaque métalique devant et dérière puisque le vampire ne savait pas trop où son "géolier" se trouvait. Le métal se tordit formant rapidement plusieur long pieux métalique, pointé vers l'arrière et l'avant, visé au torse et au dos du vieux Cridhe, lui donnant un air de hérisson griblé d'épine de fer.